En février, VPA était présent sur l’IMM à Londres, un événement dédié à la presse britannique. L’occasion de se pencher sur une clientèle à qui l’actualité internationale donne plus que jamais envie de voyager vers des destinations nature, loin du bruit du monde.
IMM Londres
Les 17 et 18 février, VPA était présent sur l’IMM Londres, aux côtés de l’Office de Tourisme d’Avignon et de Destination Luberon, à la rencontre des médias britanniques. Un format de rencontre désormais familier, avec une prise de rendez-vous en ligne avant l’événement et des rendez-vous de 15 minutes qui se succèdent durant deux jours.
Le marché britannique
La Grande Bretagne figure dans le top 5 des clientèles du Vaucluse, après l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et les États-Unis, avec toutefois un niveau de dépense nettement plus élevé que ses voisins européens. On peut attribuer ce dernier indicateur au profil des visiteurs britanniques en Provence, très majoritairement CSP+ et voyageant en couple ou entre amis, à un pouvoir d’achat dopé par la vigueur de la Livre Sterling, et probablement aussi à une tendance aux longs séjours estivaux, quand les prix sont au plus haut.
Par ailleurs, lorsqu’on jette un œil aux agrégateurs d’avis, on les voit très satisfaits des prestations touristiques du département (8.3/10 de note moyenne), ce qui laisse préfigurer un fort taux de recommandation de la destination à leurs famille et amis.
Les tendances
Depuis longtemps, la Provence bénéficie d’une bonne image auprès de nos voisins d’outre-Manche, avec ses longs étés, une luminosité qui redonne le sourire, ses champs de lavande aussi mauves que les tenues préférées de la regrettée Queen Elisabeth et un art de vivre centré sur la gastronomie méditerranéenne (dont les vins), la vie en extérieur (les marchés de Provence, un verre ou un dîner en terrasse…) et une lenteur qui apaise.
Mais en 2025 plus que jamais, les Britanniques, en grande majorité citadins, sont en recherche de nature, de randonnées à travers des paysages riches en biodiversité faune et flore à observer, avides de séjours déconnectés pour prendre soin de leur santé physique et surtout mentale, loin des foules mais en reconnexion avec soi-même et en lien avec les habitants des régions traversées.
Les médias
C’est donc aussi ce que cherche la presse, avec un intérêt fort pour les portraits d’artisans, de producteurs ou de personnes engagées pour leur communauté.
L’IA les ayant souvent remplacés pour écrire les populaires « top 10 » ou autres articles prédigérés, les journalistes sont plus que jamais en recherche d’expériences immersives, de personnages attachants et de défis personnels à relater sur un ton humoristique (« mon grand-père a grimpé le Ventoux sur un Motobécane en 1951, je vais essayer de le grimper à mon tour avec mon Brompton pliant »… ou similaire !).
Des articles qu’affectionnent les lecteurs britanniques et que l’IA générative serait bien en mal de produire. Et c’est heureux !
