Vendredi 2 décembre s’est déroulé le quatrième et dernier comité de pilotage de l’année pour la construction du Plan de transition touristique « Vers un art de vivre slow et éco en Vaucluse » piloté par VPA avec l’appui du cabinet Colibri Tourisme et Hugues Beesau (Conseil). Réunis une nouvelle fois dans le cadre de cette démarche collective en présence ce jour de Madame Christine Hacques, Sous-Préfète de l’arrondissement d’Apt et de Monsieur Ripert, Président de la Communauté de communes Pays d’Apt-Luberon et Vice-Président de VPA, les nombreux partenaires ont validé le plan des actions pour 2023 et entériné le mode de gouvernance.
Une nouvelle étape franchie
« Faire du Vaucluse une destination d’excellence du tourisme durable » tel est l’objectif de ce plan de transition touristique dont Cathy Fermanian, Directrice générale de VPA a rappelé en introduction, les différentes étapes et les liens étroits unissant l’ensemble des acteurs pour sa construction. Le cabinet Colibri Tourisme et Hugues Beesau sont ensuite revenus sur les 3 étapes principales de la démarche (état des lieux, diagnostic prospectif, plan d’actions) desquelles ont été dégagés les 4 axes et 9 chantiers pour les 5 ans à venir. On retiendra notamment la validation de la gouvernance partagée avec la création d’un Club du « Tourisme Responsable » et la rédaction de la charte fondatrice d’engagement, la sensibilisation des populations locales et des acteurs à la démarche, la formation des professionnels et leur accompagnement dans la transition écotouristique, le recensement des offres ainsi que la communication via des marqueurs incontournables du tourisme responsable en Vaucluse.
Les partenaires de la démarche collective
La Région Sud, le Département de Vaucluse, la Banque des Territoires, les chambres consulaires, les représentants des EPCI et Offices de Tourisme du Vaucluse, les Parcs naturels régionaux du Luberon et du Mont-Ventoux et les professionnels du tourisme
Les actions déployées dès 2023
● la mise en place d’un Club du « Tourisme Responsable »
● la formation « Tourisme responsable et durable » gratuite et en e-learning pour les membres du Club et collaborateurs des structures partenaires, prise en charge par VPA via une convention dans le cadre d’un partenariat avec la FROT. La formation des professionnels du tourisme interviendra en 2024.
● la réflexion sur la charte d’engagement
● l’activation des 4 premiers groupes de travail : marqueurs incontournables du tourisme responsable en Vaucluse, mobilisation des habitants, accompagnement des porteurs de projets avec appropriation des politiques territoriales et sectorielles, valorisation des patrimoines.
● et celle des 3 sous-groupes de travail thématiques liés à la structuration des offres :
1/ savoir-faire – art de vivre – sites culturels
2/ sites naturels – paysages – belvédères
3/ randonnée – itinérance – mobilité.
Des actions appuyées par la Préfecture
Ces points validés par le Comité de pilotage ont été également appuyés par Mme Hacques qui a salué une démarche pragmatique et remarquable d’ambition en phase avec les enjeux du changement climatique, sociétal et économique.
Selon la Sous-Préfète de l’arrondissement d’Apt, seul un travail collégial des acteurs permettra au tourisme de sortir son épingle du jeu car ce dernier a des interactions directes avec les secteurs de l’emploi, du logement et nombre d’industries dont certaines sont des fleurons du patrimoine vauclusien comme les sites industriels ocriers du Colorado provençal ou les mines de Bruoux. Les valeurs du territoire se sont construites sur des activités économiques interconnectées, un principe à considérer dans cette transition écotouristique.
Pour faire face aux évolutions, le tourisme doit travailler sur les 4 axes suivants :
– la sur-fréquentation, qui met en péril certains sites et territoires
– les changements dans la mobilité, avec l’augmentation des prix des énergies fossiles
– la préservation de la ressource en eau qui va se raréfier (et la nécessaire question des établissements avec piscine)
– la sensibilité du territoire aux risques naturels : inondations et risques d’incendie (avec la pédagogie qui en découle quant aux fermetures des massifs en proposant des alternatives).