Passés deux tremblements de terre, celui du Brexit puis celui du Covid-19, la Grande-Bretagne retrouve ses esprits et, plus que jamais, se projette dans des escapades au-delà des îles britanniques qu’elle a explorées de fond en comble depuis deux ans. VPA participait en mars à l’IMM, la rencontre avec la presse d’outre-Manche, et en tirait quelques leçons.
Le rendez-vous pour la presse britannique
C’est un rendez-vous désormais traditionnel, celui des destinations touristiques du monde avec la presse britannique courant mars lors de l’IMM, l’International Media Marketplace, qui s’est déroulé cette année du 14 au 15 mars.
VPA y était présent dans le cadre d’un partenariat avec Avignon Tourisme et de Luberon Cœur de Provence (via un accord informel de représentation sur les marchés italiens et espagnols, en sus du marché britannique).
Parmi les 350 journalistes présents, et la cinquantaine d’influenceurs triés sur le volet, l’agence a rencontré une 40aine de médias et de free-lance. On ne peut que constater la grande appétence de nos voisins d’outre-Manche pour le voyage en France, et plus généralement pour sortir de leurs frontières rigidifiées par le Brexit. Après avoir abondamment couvert les destinations nationales, de la région des Lacs aux doux vallons du Kent, un besoin d’exotisme, mais aussi de chaleur et de soleil, a envahi les rêves de vacances. Avec cette fois une nouvelle donnée : une certaine prise de conscience de l’impact du tourisme sur la planète et par conséquent une demande pour du tourisme plus durable : engouement pour le train, besoin de participer à l’économie circulaire des régions visitées, envies de rencontres avec l’habitant, recherche des chemins de traverse pour éviter les flux du tourisme mondial.
Inutile de sortir les incontournables de son chapeau, beaucoup les connaissent déjà et cherchent désormais autre chose, une expérience plutôt qu’une visite, une rencontre plutôt qu’un discours bien léché, du temps pour soi et pour la contemplation, plutôt que des cases cochées sur la liste des « must-sees ». Des pépites que le Vaucluse garde bien en coulisses, prêtes à se réveiller après ces deux années de (demi-)sommeil.