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#2 : éco et slowtourisme, quelle(s) différence(s) ?

Ecrit le 10/23/2024

Parmi les nouveaux termes qui nous accompagnent dans la transition touristique, ceux d’ « écotourisme » et « slowtourisme » reviennent très souvent. Appuyés sur les piliers du développement durable, ils contribuent tous deux à un tourisme plus responsable et durable. Néanmoins chacun d’eux a sa spécificité. Regardons cela de plus près !

Step 1 : Le concept de chacun

Le Slow Tourisme ou l’éloge de la lenteur

Le slow tourisme consiste avant tout à voyager en prenant son temps. On quitte l’agitation du quotidien, on ralentit, on se pose, on prend le temps de respirer, d’écouter les gens que l’on rencontre – vraiment.
C’est aussi un état d’esprit tourné vers des expériences immersives au plus proche de la nature, ouvert aux échanges authentiques avec les artisans, les habitants, les producteurs locaux, et à la découverte des richesses du patrimoine environnant. On privilégie les modes de déplacement doux, qui en plus d’être écologiques, permettent de renouer avec un rythme de vie soutenable pour notre santé et notre plus grand plaisir. Le slowtourisme invite à explorer une destination de manière plus profonde et simple.

L’écotourisme et la visée pédagogique

L’écotourisme pour sa part se concentre sur la sensibilisation à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales. Cette forme de voyage priorise les espaces naturels sensibles, les parcs naturels de sauvegarde de la biodiversité … et intègre la défense des populations locales dans sa philosophie.
Basée sur la découverte de la nature et l’observation de la faune et de la flore, la pratique de l’écotourisme intègre souvent des activités éducatives et de sensibilisation à l’environnement humain et naturel.

Step 2 : Méthode et exemples

par l’ADEME

Concevoir une offre écotouristique / slow touristique demande de :
– Définir un fil conducteur de l’offre écotouristique déclinant ses valeurs
– La mettre en récit
– Identifier les constituants de cette offre en veillant à ce qu’ils soient chacun à minima inscrit dans une démarche de tourisme responsable et participe de ce récit. Attention, il ne s’agit pas d’une simple multiplication de prestations.
– Aboutir à une offre complète, packagée, pour une journée voire un séjour
– Se positionner clairement comme site écotouristique dans le cas d’un projet écotouristique (ou site slow touristique dans l’autre cas). C’est un engagement.

Exemple d’offre ECOtouristique : un camping à la campagne, et une prestation de découverte d’un milieu humide et particulièrement de son avifaune.

Exemple d’offre SLOWtouristique : un camping à la campagne, et une balade en forêt.